jeudi 21 février 2013

Portrait de membre


Mohamed El Mahi, étudiant attentif et réactif !

“J’étudie en école de commerce et j’ai vingt et un ans. Je suis issu d’une grande fratrie, de parents marocains arrivés dans les années 70. J’ai grandi avec deux cultures : celle de mes parents qui ont toujours préféré la discrétion et la pudeur, et celle de l’école de la République qui m’a permis de m'inscrire dans le chemin de l’engagement et la défense des valeurs" (portrait réalisé par Hélène Chanson, membre du Conseil)


Premiers engagements
Attentif à une certaine ouverture d’esprit à la fois dans les idées, la curiosité et le respect de toutes les cultures, j’ai appris à me forger mon propre point de vue et à développer des idées qui m’accompagnent au quotidien. Mon premier engagement est celui du combat contre les préjugés et pour la promotion de la diversité, plus difficile à mener. Un mot d’ordre « être là où l’on ne m’attend pas ! ».
Nordiste depuis ma naissance, j’ai pu aussi apprécier l’évolution de l’image de la métropole après Lille capitale de la Culture en 2004. Il y a eu un avant et un après. Depuis, je suis attentif à ce qui se passe dans la région dans laquelle je suis né.

Une opportunité
Lisant un gratuit dans le métro, j’ai vu l’appel à candidature pour le Conseil de développement, cela m’a attiré tout de suite, mais j’hésitais beaucoup car, en tant que jeune, on ne se sent parfois pas toujours « légitime » pour donner son avis et proposer des idées sur les grands sujets et débats métropolitains. J’ai donc intégré le Conseil de développement et sa commission jeunesse.C’est pour moi l’occasion de « faire vivre les temps au cours du temps », c'est à dire que par l’échange intergénérationnel on peut mieux appréhender et mieux construire l’avenir, en combinant l’expérience des ainé(e)s et les convictions, les idées innovantes des plus jeunes.
Je participe aussi à la commission communication et j’ai pu contribuer à des réflexions comme celle sur l’aménagement numérique de la métropole. 

Perspectives
Pour l’avenir, je pense que le débat nous permet d'avancer à grands pas et qu’il nous faut désormais raisonner à l'échelle de l'Eurométropole. Je considère que c’est une chance de pouvoir faire partie des personnes qui y contribuent modestement. Conscient de ma timidité de premier abord, avec néanmoins un petit grain d’impatience et une tendance à prendre les choses trop à cœur, je souhaite contribuer à la construction du futur : je m’intéresse beaucoup à l’intelligence économique, à la recherche ainsi qu’au développement de l’attractivité de notre Eurométropole »


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