dimanche 8 décembre 2013

Quelle place pour les jeunes dans la métropole ?

Questions croisées à 3 membres du Conseil de Développement

Comment prendre en compte la parole des jeunes ? Comment peuvent-ils prendre leur place dans la métropole d’aujourd’hui et de demain ?


Sylvain PAILLETTE,
Collège des personnes physiques

« Actuellement les jeunes sont très peu représentés dans les systèmes de gouvernance du fait d’idées préconçues sur leur prétendu manque de maturité, mais aussi parce que les places sont déjà occupées. Pour prendre toute leur place dans la métropole de demain, les jeunes doivent s’engager davantage et oser être forces de propositions. Créer des espaces d’échanges bilatéraux entre « anciens » et jeunes permettrait de conjuguer les bonnes pratiques des premiers avec le regard neuf des jeunes et inversement, notamment sur les TIC (technologies de l’information et de la communication), et ainsi de partager pour une meilleure gouvernance métropolitaine. »


Mohamed EL MAHI,
Collège des personnes physiques - jeunes



« Dans notre métropole lilloise, l’une des plus jeunes de France, il faut que les jeunes prennent la place qui leur revient en s’engageant au sein de structures associatives ou de la société civile. Ils doivent y apporter leur personnalité, leurs idées, leur créativité et leurs innovations. Il est important également qu’ils relayent et restituent les débats, les problématiques, les solutions abordées au sein de ces structures, notamment par les réseaux sociaux qui permettent le dialogue en lien direct, intergénérationnel. Et, pourquoi pas, créer ainsi de nouveaux modes de gouvernances ! »









Manuela ABALAIN,
Collège des personnes physiques - jeunes

« Vouloir prendre sa place dans la métropole de demain c’est d’abord commencer par se poser la question de l’engagement, c’est aussi s’inscrire dans un territoire peuplé de personnes différentes, c’est s’intégrer dans une pensée collective et non individuelle : emploi, logement, qualité de vie pour tous. L’initiative « Ma métropole en 2030 » illustre bien la manière des jeunes de réinterroger les cadres établis en proposant des projets novateurs de qualité. Créer des passerelles, des lieux d’engagement, permettrait aux « anciens » d’accompagner les jeunes dans leur engagement, qu’il soit associatif, sportif, d’entraide... »

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